Feux diurnes additionnels : les règles d’installation à connaître absolument

Les feux diurnes additionnels, élément essentiel de la sécurité routière, sont de plus en plus adoptés par les véhicules modernes. Leur objectif principal est de renforcer la visibilité des voitures en circulation, surtout par temps clair. Alors, quels sont les impératifs à connaître pour leur installation ? Cet article vous guide à travers les aspects fondamentaux de ces dispositifs d’éclairage, en détaillant réglementations, types de feux, avantages et inconvénients, ainsi que les démarches pour une installation réussie.

Réglementation des feux diurnes additionnels en France et en Europe

Il est crucial de comprendre les législations qui encadrent l’utilisation des feux diurnes additionnels. En France, comme dans le reste de l’Europe, la réglementation est assez stricte afin de garantir la sécurité sur la route. Depuis le 7 février 2011, tous les véhicules neufs doivent être équipés de feux diurnes conformes aux normes européennes, mais qu’en est-il pour les modèles plus anciens ?

Pour les voitures immatriculées avant cette date, l’installation de feux diurnes additionnels n’est pas obligatoire mais est néanmoins fortement recommandée. Selon le Code de la Route, ces feux doivent respecter la norme européenne ECE R87, qui définit les spécifications techniques comme l’intensité lumineuse et les exigences d’installation.

Les feux diurnes additionnels doivent être installés à une hauteur réglementaire, généralement comprise entre 250 et 1500 mm du sol, selon des critères déterminés par les autorités. De plus, ces feux doivent émettre une lumière blanche ou légèrement jaunâtre, avec une intensité lumineuse variant entre 400 et 1200 candelas.

Tableau de réglementation

Critère	Description
Obligation	Obligatoire depuis 2011 pour les véhicules neufs
Norme	Norme européenne ECE R87
Intensité lumineuse	Entre 400 et 1200 candelas
Hauteur d’installation	Entre 250 et 1500 mm du sol

Fonctionnement et utilisation des feux diurnes additionnels

Les feux diurnes additionnels, quand ils sont installés, doivent fonctionner correctement et de façon sécurisée. Ces feux sont destinés à être allumés en permanence lorsque le moteur tourne. Contrairement aux feux de croisement, ils ne sont pas conçus pour éclairer la route mais pour rendre le véhicule plus visible pour les autres usagers.

Leur fonctionnement est généralement automatique ; lorsqu’on met le moteur en marche, les feux diurnes s’allument instantanément. Ils s’éteignent lorsque les feux de croisement ou de position sont activés. Cette fonctionnalité est un standard sur la plupart des véhicules modernes, y compris des marques telles que Renault, Ford et Mitsubishi.

Cette mise en lumière n’est pas anodine : de nombreuses études ont montré que l’utilisation des feux diurnes peut réduire le taux d’accidents de circulation. Cela s’explique par le fait que les autres conducteurs peuvent constater la présence d’un véhicule plus rapidement. Ainsi, l’adoption de ce dispositif sur la route semble être une mesure de bon sens.

Liste des vérifications à effectuer lors de l’utilisation

• S’assurer que les feux diurnes s’allument automatiquement au démarrage.
• Vérifier l’intensité lumineuse pour s’assurer qu’elle est conforme à la réglementation.
• Contrôler régulièrement l’état et le fonctionnement des feux pour éviter des pannes.

Avantages et inconvénients des feux diurnes additionnels

L’usage des feux diurnes additionnels présente un panel d’avantages indéniable, bien qu’ils ne soient pas exempts d’inconvénients. L’un des principaux bénéfices réside dans l’amélioration de la visibilité. Des études ont prouvé que les véhicules équipés de feux diurnes additionnels avaient un taux d’accidents diminué de 5 à 15 %. Cela constitue un argument fort pour leur installation.

Outre la réduction des accidents, ces feux à LED, par exemple, consomment moins d’énergie que les feux traditionnels, ce qui peut également permettre une économie de carburant. Cela est particulièrement pertinent pour des marques comme Volkswagen et BMW, qui mettent un point d’honneur à améliorer l’efficacité énergétique de leurs modèles.

Cependant, ces feux ne sont pas sans leurs inconvénients. Parfois, leur intensité peut causer de la confusion entre différents types de feux pour les autres usagers. De plus, ils peuvent alourdir la facture énergétique si des ampoules classiques sont utilisées. Cela pose la question de l’équilibre entre sécurité et efficacité énergétique.

Comparatif des avantages et inconvénients

Avantages	Inconvénients
Amélioration notable de la visibilité	Peut susciter de la confusion avec d’autres feux
Réduction du taux d’accidents	Augmente légèrement la consommation d’énergie
Conformité aux normes de sécurité	Coût d’installation potentiellement élevé

Types de feux diurnes disponibles sur le marché

Sur le marché, plusieurs types de feux diurnes additionnels sont proposés, chacun ayant ses propres spécificités et avantages. Les feux intégrés et ajoutés représentent les deux grandes catégories. Les feux intégrés sont souvent conçus dans les blocs optiques de la voiture. Cela permet une esthétique harmonieuse, mais en cas de panne, leur remplacement peut rapidement devenir onéreux.

Les feux ajoutés, quant à eux, sont montés séparément des blocs optiques. Ils sont généralement plus accessibles et moins coûteux à installer. Cependant, leur mise en place peut nécessiter plus de travail pour s’assurer qu’ils respectent les normes de sécurité en vigueur. Des modèles populaires incluent ceux fabriqués par des marques comme Opel, Audi et Citroën.

Le choix de type de feux doit également prendre en compte des éléments comme l’installation, le coût et l’esthétique, ce qui peut impacter la décision des automobilistes. La compréhension de ces nuances peut faire toute la différence lors de la sélection des feux diurnes adaptés à un véhicule.

Critères de choix des feux diurnes

• Type de montage (intégré ou ajouté)
• Coût d’installation et de remplacement
• Compatibilité avec le véhicule